Qu'y a-t-il de commun entre le village amérindien isolé de Moikarako, le lotissement agricole Margarida Alves, ou des fermes de sojiculteurs regroupées dans une association dénommée Sorriso Vivo ? Peu de chose. Un lien existe pourtant : le développement durable.
Cet ouvrage s'intéresse aux lieux laissés vacants, avec le projet de débusquer le sens caché que recouvre leur mise à l'écart du jeu social. Il aborde leur « renaturation », qui leur confère une valeur mémorielle, ainsi que leur réaménagement ou leur restauration.
« Ce sont les Africains les plus pauvres qui migrent vers l'Europe. Les guerres de religion déstabilisent l'Afrique. Les agriculteurs familiaux subsahariens sont dans l'incapacité de nourrir les villes. Le chaos urbain est alimenté par une urbanisation galopante.