
Résumé
Le 11 novembre 1918, l'Allemagne dut conclure un armistice sans que l'armée ait mené une bataille décisive. La question se posa alors de savoir qui était responsable d'une défaite dont le résultat fut le traité de Versailles. Celui-ci fut ressenti par les Allemands comme une « honte », les contraignant à reconnaître que l'Allemagne était seule responsable de la guerre et devait en payer toutes les pertes.
Un clivage politique majeur domina la vie politique des années 1920. Jamais la République de Weimar (1919-1933) ne sut s'affranchir du traumatisme de cette guerre mondiale perdue. Une amertume généralisée gagna la fin des années 1920, quand on assista à une explosion de la littérature de guerre et que le désir de surmonter le traumatisme se fraya un chemin. Hitler était là pour répondre au désir des Allemands d'« en finir avec Versailles ».
« Un livre intelligent qui nous fait voir combien il peut être utile qu´un vrai érudit jette un regard neuf sur la République de Weimar. » (Wolfram Pyta, Frankfurter Allgemeine Zeitung)
« Gerd Krumeich a trouvé une perspective neuve pour montrer combien la guerre et ses dévastations mentales se sont imprimées dans l´Allemagne de l´après-guerre (...). Un livre dont la lecture sera sans aucun doute d'un grand profit. » (Süddeutsche Zeitung)